Herbiers (Collection Delessert)

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Le terme d’herbier a longtemps désigné tous les ouvrages traitant des plantes, avant de prendre, au XVIIIe siècle, son sens actuel de collection de plantes séchées. C'est pourquoi, on trouve sous cette appellation aussi bien des recueils de plantes collées que des albums figurés (dessin, peinture, gravure, estampage).

            La numérisation de ce corpus a porté en premier lieu sur les herbiers provenant de la bibliothèque de Benjamin Delessert (1773-1847). Banquier, député, industriel et philanthrope, il fut aussi membre libre de l’Académie des Sciences et édifia une riche collection botanique. Constituée dès 1773 à partir d’un herbier de Jean-Jacques Rousseau, cette collection s’accrut de manière remarquable pendant la première moitié du XIXe. En 1841, la bibliothèque Delessert comptait environ 8 500 ouvrages, et ses herbiers rassemblaient quelque 250 000 échantillons appartenant à 80 000 espèces. Elle fut poursuivie par son frère François jusqu'en 1869. À cette date, la bibliothèque fut léguée à l'Académie des sciences. Elle se compose aujourd’hui de 8 830 volumes imprimés et de 51 manuscrits. Si les herbiers des Delessert enrichissent aujourd’hui le fonds du Conservatoire botanique de Genève, la Bibliothèque de l’Institut a conservé quelques herbiers présentés sous forme de livre, dont l'herbier de Laponie de Carl von Linné (1732) et l'herbier cingalais de Paul Hermann (1737).

 

 

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