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Le coup de partie, qui consiste a faire un regent, jusqu'à ce que le Roy soit plainement desabusé de toutes les mauvaises impressions que le Mazarin luy donne ; où l'on void dans une agreable methode, & par les preuves de la raison & de l'histoire, I. En combien d'occasions & de rencontres on a veu des regents dans l'Estat. II. Quelles sont les personnes qu'on doit choisir pour cette dignité ; & qui est-ce qui a droit de les choisir. III. Que toutes les raisons qu'on peut avoir pour l'establissement d'un regent se rencontrent aujourd'huy, & que les personnes qu'on doit choisir pour la regence, & qui ont droit d'en faire le choix, sont dans le party contraire à celuy de l'ennemy de l'Estat. IV. Qu'à moins que de proceder bien-tost à l'establissement d'un regent, on ne terminera jamais les desordres qu'avec la derniere desolation de cét Estat, qui ne s'ensuivra pas moins de la paix que de la guerre. V. Et qu'il est à propos qu'on supplie tres-humblement la Reyne, de se retirer dans son apanage.

Du Bosc de Montandré (Claude). Le coup de partie, qui consiste a faire un regent, jusqu'à ce que le Roy soit plainement desabusé de toutes les mauvaises impressions que le Mazarin luy donne... – [Sans lieu], [1652]. – In-4.

Période17e siècle
Date du document source[1652]
AuteurDu Bosc de Montandré, Claude (16..-1690)
Autre titre[Mazarinade. 1652]
Le coup de partie, qui consiste à faire un régent, jusqu'à ce que le Roi soit pleinement désabusé de toutes les mauvaises impressions que le Mazarin lui donne ; où l'on voit dans une agréable méthode, et par les preuves de la raison et de l'histoire, I. En combien d'occasions et de rencontres on a vu des régents dans l'État. II. Quelles sont les personnes qu'on doit choisir pour cette dignité ; et qui est-ce qui a droit de les choisir. III. Que toutes les raisons qu'on peut avoir pour l'établissement d'un régent se rencontrent aujourd'hui, et que les personnes qu'on doit choisir pour la régence, et qui ont droit d'en faire le choix, sont dans le parti contraire à celui de l'ennemi de l'État. IV. Qu'à moins que de procéder bientôt à l'établissement d'un régent, on ne terminera jamais les désordres qu'avec la dernière désolation de cet État, qui ne s'ensuivra pas moins de la paix que de la guerre. V. Et qu'il est à propos qu'on supplie très humblement la Reine, de se retirer dans son apanage.
SujetLouis XIV (1638-1715 ; roi de France)
Anne d'Autriche (1601-1666 ; reine de France)
Régence
Description matérielleFormat : in-4 ; 12 [i. e. 20] p. ; p. 16 chiffrée 19, p. 19 chiffrée 16
Support : papier
NotesÉtat A
D'après Hubert Carrier, texte paru la première semaine de juin 1652 (Bibliothèque Mazarine, Ms. 4682-2, f. 102v)
CoteBibliothèque Mazarine, M 14977-6
CorpusMazarinades
Voir aussiRelié avec M 14977-5
Relié avec M 14977-7
Type de documentImprimés
Notice complèteBM01080
Sudoc 240575075
Contenu numeriséIntégral
8e pièce d'un recueil factice
Langue du documentFrançais
Nombre de vues32
Date de mise en ligne2021-10
DroitsMentions légales
Domaine public
IIIF manifest https://bibnum.institutdefrance.fr/iiif/17991/manifest
Permalienhttps://bibnum.institutdefrance.fr/ark:/61562/mz17991